Les réactions à la visite de Ban Ki-moon
La visite libanaise de Ban Ki-moon à Beyrouth n’a pas manqué de susciter nombre de réactions. Ali Osseirane, député de Zahrani et membre du bloc berryiste, a estimé, dans un communiqué, que la visite du secrétaire général des Nations unies était « mal à propos et venait à un moment inopportun ». « Il devrait plutôt se pencher sur les problèmes de la région qui se répercutent sur le Liban », a-t-il dit, regrettant que M. Ban n’ait pas trouvé de solution à la crise syrienne. « Il aurait mieux valu qu’il impose à Israël, lui et le Conseil de sécurité de l’Onu, la création d’un État palestinien », a-t-il encore noté.
De son côté, le président de la Ligue maronite, Antoine Klimos, a invité les Nations unies et la communauté internationale, dans un communiqué, à ne pas favoriser « l’implantation des réfugiés syriens au Liban », mais maintenir leur présence « provisoire ». « La seule aide demandée aux instances internationales est de trouver une solution rapide au conflit en Syrie afin que les réfugiés puissent rentrer chez eux, mais aussi de mettre en place des campagnes de sensibilisation au sein des camps sauvages de réfugiés dans ce sens », a-t-il souligné.
Par ailleurs, dans une lettre ouverte au secrétaire général des Nations unies, le PDG d’Energy et Environment Holding, Roudi Baroudi, a invité l’Onu à jouer un rôle de paix dans la région au niveau de l’énergie. « Les peuples de notre région méritent de vivre en paix, écrit-il. Les hydrocarbures sous les fonds marins de la Méditerranée orientale offrent l’espoir que nous tous pourrons atteindre une nouvelle ère de prospérité, qui brise les cycles de la pauvreté et de la violence. L’Onu a un rôle indispensable à jouer en veillant à ce que les ressources en question soient un carburant pour le développement social et économique, et non pas une cause supplémentaire de guerre. »